Comparing genres of speech in French and Japanese: theoretical and methodological issues Comparer des genres de discours en français et en japonais : questionnements théoriques et méthodologiques En Fr

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2021

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Chantal Claudel, « Comparer des genres de discours en français et en japonais : questionnements théoriques et méthodologiques », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.9054ms


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Résumé En Fr

Comparing data from the same kind of speech (press interview, e-mail, etc.) produced in different languages and cultures - in this case, French and Japanese - implies, prior to the analysis, the need to reflect on the nature of the theoretical and methodological tools to be mobilized to achieve its research objectives. The choice of categories of analysis follows the same logic. Their highlighting must be carried out not from phenomena characteristic of one of the idioms, but according to the specificities of the two contrasting languages and cultures. And, whether meta-cognitive, enunciative or pragmatic, the categories chosen are to be given to the data submitted for comparison. These orientations are those adopted in this article which takes as a point of departure the notion of genre of discourse to illuminate the place occupied by this entry in comparison and to account for its role of tertium comparationis or invariant of the comparison. It follows an illustration of the preferred approach through the presentation of how was developed the metacognitive notion of "figure" to study the press interview, and the path taken to treat certain speech acts characteristic of the e-mail in favor of linguistic politeness.

Comparer des données issues d’un même genre de discours (interview de presse, courrier électronique, etc.) produit dans des langues et des cultures différentes – en l’occurrence, le français et le japonais – implique, préalablement à l’analyse, la nécessité de conduire une réflexion sur la nature des outils théoriques et méthodologiques à mobiliser pour réaliser ses objectifs de recherche. Le choix des catégories d’analyse obéit à la même logique. Leur mise en évidence doit s’effectuer non à partir de phénomènes caractéristiques d’un des idiomes, mais en fonction des spécificités des deux langues et cultures contrastées. Et, qu’elles soient méta- cognitives, énonciatives ou pragmatiques, les catégories retenues sont à accorder aux données soumises à la comparaison. Ces orientations sont celles adoptées dans cet article qui prend pour point de départ la notion de genre de discours pour éclairer la place revêtue par cette entrée en comparaison et rendre compte de son rôle de tertium comparationis ou invariant de la comparaison. Il s’en suit une illustration de la démarche privilégiée à travers la présentation de la façon dont s’est élaborée la notion métacognitive de “figure” pour étudier l’interview de presse, et du cheminement emprunté pour traiter certains actes de langage caractéristiques du courrier électronique à la faveur de la politesse linguistique.

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