2025
Cairn
Johan Noble et al., « Bélatacept en conversion précoce post-transplantation rénale : état des lieux et avis d’experts », Néphrologie & Thérapeutique, ID : 10670/1.905ead...
Le traitement immunosuppresseur standard après transplantation d’organes comprend généralement un inhibiteur de la calcineurine (tacrolimus ou ciclosporine A), un antimétabolite (acide mycophénolique) ou un inhibiteur de mTOR, et des corticostéroïdes. Cependant, ces traitements sont associés à des effets indésirables multiples, notamment une néphrotoxicité. Le bélatacept, une protéine de fusion bloquant la voie de costimulation CD80/86, apparaît comme une alternative efficace et bien tolérée. Les études initiales de phase III ont montré que le bélatacept en de novo améliore la fonction rénale et réduit l’incidence des anticorps anti-donneur, malgré un taux plus élevé de rejets cellulaires aigus. Les études de conversion précoce (dans les six premiers mois post-transplantation) montrent une amélioration significative de la fonction rénale, particulièrement lorsque la conversion est réalisée tôt. Cependant, le risque de rejet aigu et d’infections opportunistes doit être surveillé. Cet article fait l’état des lieux des études sur l’utilisation du bélatacept en conversion précoce post-transplantation rénale.