Education, Ethnicity and Reproductive Practice in Cameroon

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2003

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Jennifer Johnson-Hanks, « Education, Ethnicity and Reproductive Practice in Cameroon », Population, ID : 10.2307/3246601


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Johnson-Hanks Jennifer.- Education, Ethnicity, and Reproductive Practice in Cameroon It is often observed that educated women have lower birth rates than do the less educated, inviting a causal interpretation. However, educated women also differ from those who have never attended school in a variety of other ways: the two factors are multiply related. This article analyzes the relationship between schooling and fertility in contemporary Cameroon as both a statistical and a social phenomenon, using data from the 1998 Cameroon DHS alongside ethnographic field data collected by the author. These data show that educated Cameroonian women marry later and bear fewer children than their uneducated counterparts, in keeping with patterns established comparatively. However, educated women have higher annual premarital fertility rates than do the uneducated, in opposition to the predictions of most causal models. The article argues that these statistical patterns result from the high degree of selection into school. Educated girls come from communities that are more tolerant of premarital sex, place greater emphasis on the importance of developing individual character, and accord a less central role to marriage in women's lives. Together, these social differences matter as much for reproductive outcomes as does schooling.

Johnson-Hanks Jennifer.- Éducation, ethnicité et pratiques reproductives au Cameroun On observe souvent que les femmes instruites ont moins d'enfants que les femmes moins instruites, ce qui appelle une interprétation en termes de lien de cause à effet. Toutefois, les femmes instruites diffèrent de bien d'autres façons des femmes n'ayant jamais fréquenté l'école : les deux facteurs sont liés de façon multiple. Le présent article analyse la relation entre instruction et fécondité dans le Cameroun d'aujourd'hui en tant que phénomène à la fois statistique et social, à l'aide de données tirées de l'enquête démographique et de santé (EDS) de 1998 au Cameroun, ainsi que des données ethnographiques collectées sur le terrain par l'auteur. Ces données montrent que les femmes camerounaises instruites se marient plus tardivement et ont moins d'enfants que leurs consœurs non instruites, conformément à des schémas déjà établis. Toutefois, les femmes instruites ont des taux de fécondité prénuptiale annuelle plus élevés que les femmes non instruites, contrairement à ce que prédisent la plupart des modèles causaux. Il est affirmé ici que ces schémas statistiques résultent du niveau élevé de la sélectivité de l'accès à l'école. Les filles instruites viennent de communautés plus tolérantes à l'égard des relations sexuelles prénuptiales, qui accordent une plus grande importance au développement de la personnalité de l'individu, et un rôle moins primordial au mariage. Ensemble, ces différences sociales ont autant d'importance que l'instruction sur la fécondité.

Johnson-Hanks Jennifer.- Educación, etnia y practice reproductive en Camerun La constatación de que las mujeres educadas tienen indices de fecundidad más bajos que las menos educadas ha suscitado interpretaciones causales. Sin embargo, las mujeres con educación difieren de las que no han ido a la escuela en muchos otros aspectos: entre ambas variables existe una multiplicidad de relaciones. Este articulo analiza la relación existente entre escolanzación y fecundidad en el Camerún contemporáneo desde un punto de vista estadístico y social, basándose tanto en datos de la Encuesta Demográfica y de Salud (EDS) de Camerún 1998 como en datos etnográficos recogidos por la autora. Estos datos muestran que, en Camerún, las mujeres educadas se casan más tarde y tienen menos hijos que las mujeres sin educación, manteniendo otros factures constantes. No obstante, a pesar de lo que predice la mayoria de mo- delos causales, la tasa de fecundidad prematrimonial anual es más elevada entre las mujeres educadas. Este articulo prétende demostrar que estas diferencias estadisticas son debidas al alto nivel de selección entre las escolarizadas. Las jóvenes educadas provienen de comunidades más tolérantes en lo relativo a las relaciones sexuales antes del matrimonio, de medios que dan mayor importancia al desarrollo de la personalidad individual y un papel menos fundamental al papel del matrimonio en la vida de las mujeres. El conjunto de taies diferencias sociales tiene tanta influencia como la escolarización en los comportamientos reproductivos.

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