Témoignage d'un ancien cheminot, tourneur aux ateliers SNCF d'Arles, sur son savoir-faire et la place des ateliers dans la ville d'Arles

Fiche du document

Date

29 novembre 2007

Type de document
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
Témoignages sur les ateliers SNCF d'Arles

Organisation

MMSH

Licences

Contrat de dépôt et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et l'informateur spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion. , Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation




Citer ce document

Kristel Amellal et al., « Témoignage d'un ancien cheminot, tourneur aux ateliers SNCF d'Arles, sur son savoir-faire et la place des ateliers dans la ville d'Arles », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.90vxh3


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Lors de ce troisième entretien, un ancien cheminot tourneur aux ateliers SNCF d'Arles parle du quartier Mouleres où il vécut à partir de 1960 dans la maison de son grand-père. A l'époque où les ateliers étaient encore ouverts, ce quartier hébergeait de nombreux cheminots car il est proche des ateliers. Le grand-père paternel de l'informateur était tourneur aux ateliers d'Arles. Son père était comptable aux Chemins de fer de la Camargue, avant de tenir un magasin de matériaux de construction à Arles. De 1957 à 1960, l'informateur construisit sa maison après ses journées aux ateliers et aida son père jusqu'à sa retraite à tenir sa boutique. L'informateur postula aux PTT, à l'EDF et à la SNCF avant de passer quelques mois au lycée Pasquet. La SNCF l'embaucha alors aux ateliers. Il était intéressé par le métier d'ouvrier et passionné par le fait d'apprendre, comme pour la construction de sa maison. L'informateur fut également employé par la SNCF pendant 2 ans au début des années 1970 en tant que contrôleur des essais pour les CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) qui regroupaient menuiserie, automobile et machines-outils. Considéré comme trop sévère, on lui retira ce poste. L'informateur estime qu'il n'a pas eu vraiment l'esprit cheminot. Il se souvient s'être souvent amusé avec ses amis à faire des blagues aux anciens qui étaient récalcitrants avec les jeunes. Il travailla à la section des roues et ressorts, puis au centre de réparation des machines-outils. Il évoque une pièce de pivot de grue Griffet, qui mesurait environ 1 mètre de diamètre, qu'il a réparée sur un tour électrique. L'informateur a fabriqué de nombreux objets pour son usage personnel aux ateliers et chez lui. Il détaille certains d'entre eux comme des bougeoirs en laiton. Devant prendre sa retraite en octobre 1985, l'informateur continua à travailler aux ateliers après leur fermeture officielle du 31 décembre 1984 jusqu'à sa retraite. Pendant cette période, ils n'étaient plus que six ouvriers ; leur travail consista à vider les ateliers.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en