2024
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Thierry Favier et al., « Musique, histoire et musicologie : Mélanges offerts à Philippe Gumplowicz », Hors collection, ID : 10670/1.915cd7...
Philippe Gumplowicz fut tour à tour (parfois en même temps) artiste et chercheur, concepteur de projets musicaux et créateur d’institutions universitaires, notamment dans le cadre de la construction de l’université Paris-Saclay. Surtout actif dans les domaines de la musicologie et de l’histoire, il s’est également intéressé de près à la théologie et à la psychanalyse.Puisqu’un livre de mélanges dresse un portrait de celui qui en est le sujet, les cinq initiateurs de ce volume s’accordent à dire qu’il est d’une extraordinaire complexité.Ces vingt-neuf textes réunis dévoilent autant d’incarnations et de facettes encore méconnues de leur collègue et ami.Pour rester fidèle à l’esprit de Philippe « aux mille vies » Gumplowicz, une absolue liberté de ton et de méthode a été laissée aux contributeurs. À un « Prélude et fugue » succède une alternance d’interludes et de parties thématiques. Les premières interventions regroupent des témoignages d’hommes et de femmes qui ont souhaité lui rendre hommage. Les parties thématiques Arts et histoire, Chansons et musiques populaires, Du roman à la recherche sur le jazz, Identités et représentations sont, quant à elles, un miroir de la densité des domaines d’expertise de Philippe Gumplowicz.Sommaire : Pages de début (p. 1-3)| La fourmi et le prophète. Une introduction (p. 5-8)| I. Travailler ensemble en sciences humaines et sociales : pour le meilleur et… pour le plaisir (p. 11-34)| II. Le Comité Esquisse universitaire en un acte (p. 35-43)| I. Deux rencontres avec Notre-Dame de Paris. Des obsèques de Jean-Marie Lustiger à l’incendie de 2019 (p. 47-58)| II. Aimable Hercule. Sur le Portrait du Cardinal Consalvi de sir Thomas Lawrence (p. 59-70)| III. Musica et Melancholia : quelques rencontres (p. 71-87)| IV. Beethoven et le concert à Vienne à l’époque de Fidelio (1805-1814) (p. 89-105)| V. Les Enfants du paradis (1945) (p. 107-116)| Philippe G. (p. 119)| Orphée en Bourgogne. Un souvenir (p. 120-123)| Gumplo et la colonie de vacances (p. 124-126)| I. Vieux front, nouvelle stratégie… ou l’inverse ? Le Traité contre les mauvaises chansons de François-Louis Gauthier (1769) (p. 129-145)| II. Le Grand Concours des orphéons, harmonies et fanfares de Lyon en 1864 (p. 145-169)| III. Pourquoi j’ai gardé la Martin de Philippe trois ans sans la lui rendre, ou petite histoire de l’introduction de la guitare dans les musiques bretonnes (p. 171-197)| IV. Philippe Gumplowicz au miroir de Michel Delpech (p. 199-211)| V. Se battre pour une autre histoire des musiques populaires… Retour sur l’expérience de la revue Vibrations (1985-1988) (p. 211-222)| Cinq rencontres avec Philippe Gumplowicz (p. 225-227)| Train 8821 (p. 228-233)| I. Un personnage de roman : Hubert Fol (p. 237-248)| II. La parole du Hot Club de France chez Pierre Boutang. Hugues Panassié et Jacques Pescheux dans La Nation française (1960-1965) (p. 249-278)| III. Inherent Vice (Vice caché) de Thomas Pynchon. Enquête en musique d’un camé de L. A. (p. 279-293)| Philippe Gumplowicz : une plume, un collègue, une voix. Notes en désordre sur un compagnonnage universitaire et amical (p. 297-301)| Évry, plaisante coïncidence (p. 302-305)| I. « À l’ombre des nations en fleurs » : un entretien avec Philippe Gumplowicz (2011) (p. 309-317)| II. Pour une slavophilie sans ostracisme : l’exemple Rimski-Korsakov et le cas Balakirev (p. 319-329)| III. Contre Proust : une obsession célinienne (p. 331-341)| IV. Alain antisémite ? Réflexions sur les révélations d’un Journal intime (p. 343-356)| V. L’opéra peut-il dénoncer ? Esquisse critique d’une lecture actuelle du théâtre lyrique (p. 357-363)| I. Mon cousin Philippe (p. 367-368)| II. Une amitié (p. 369-379)| Philippe Gumplowicz : vita et opera (p. 381-388)| Index nominum (p. 389-400)| Les auteurs (p. 401-405)| Pages de fin (p. 407-412).