Suis-je la réponse à une question ? Réflexions à partir de Levinas

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12 avril 2024

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Volume 20 (2024)

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Numéro 1: Phénoménologie de la question. Questions de phénoménologie (Actes n°14)

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Chiara Pavan, « Suis-je la réponse à une question ? Réflexions à partir de Levinas », Bulletin d'Analyse Phénoménologique, ID : 10670/1.91cotq


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Cette contribution analyse le refus levinassien de décrire la relation avec autrui à travers le paradigme de la question. Bien que le moi se constitue comme réponse adressée à autrui, cette réponse n’est pas la réponse à une question : c’est au contraire une réponse qui précède tout questionnement. Nous montrons d’abord que, dans l’œuvre de Levinas, c’est l’appel qui suscite la réponse, et que cet appel se distingue entièrement d’une question. Non seulement parce que la question se situe sur le plan du savoir et demande un contenu comme réponse, mais aussi parce que la question s’adresse à un être libre, qui peut décider de sa réponse. L’appel décrit par Levinas, qui ne peut être entendu que dans la réponse déjà donnée, se distingue ainsi de l’appel heideggérien ou de l’interpellation décrite par Althusser, et ne saurait être compris comme une forme de question. Nous montrons ensuite que la question, qui présuppose la relation avec l’autre, renvoie néanmoins à cette relation éthique dans la mesure où elle montre une insatisfaction, une insuffisance de la réponse, du savoir, de la solitude du moi, une recherche de sens que seule la responsabilité pour l’autre peut apaiser.

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