21 mars 2014
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Elisabeth Dupoirier et al., « Paris, le combat de dames », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.91tjpb
Paris fait partie des villes où les élections municipales se dérouleront dans unjeu politique ouvert par le retrait de son maire sortant Bertrand Delanoë auterme de deux mandats. Dans cette situation d’ouverture, les profils politiquestrès différents des deux principaux concurrents qui s’affrontent dans «uncombat de dames» prennent tout leur intérêt. D’un côté, Anne Hidalgo,candidate PS au fauteuil de maire de Paris, est à la tête des listes derassemblement PS-PC-PRG, pimentées par la présence de quelques conseillerssortants du MoDem. Elle peut faire état d’une expérience de cabinetsministériels qui se conjugue avec une carrière d’élue locale comme 1èreadjointede l’équipe du maire sortant depuis 2001 puis de conseillère régionaled’Île-de-France depuis 2004. Elle est enfin soutenue par Bertrand Delanoë.De l’autre côté, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la tête des listesde rassemblement UMP-MoDem-UDI cumule des expériences politiquesd’envergure nationale – députée de l’Essonne depuis 2002, plusieurs foisministre sous la présidence Sarkozy – avec une expérience locale de maire deLongjumeau (Essonne) depuis 2008. Toutes deux ont été adoubées par leurspartis pour présenter leur candidature au fauteuil de maire de Paris au termed’élections primaires. Dans ces conditions, la reconduction de la gauchesera-t-elle plus ou moins aisée que la reconquête de Paris par la droite?