L’inconscient, c’est la politique. Le psychanalyste, les biens et le bien de la cité selon Lacan

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L’inconscient, c’est la politique : il s’agit d’interpréter cette étrange formule de Lacan en rappelant d’abord l’importance de ce qui, dans une perspective freudienne relue par Lacan, relie inconsciemment les hommes, mais aussi les oppose, le meurtre du père, le Nom du père et les religions. Puis en montrant que c’est la logique du fantasme avec son double versant (lien et refus) qui explique cette formule utilisée par Lacan pour rendre compte des révoltes anti-impérialistes de 1967.

The unconscious is politics: our aim is to interpret Lacan’s strange formula, first by recalling the importance of what, in a Freudian perspective re-read by Lacan, unconsciously links people together, but also opposes them: the murder of the father, the Name of the Father and religions. We then go on to show that it is the logic of fantasy, with its double facet (link and refusal), that explains the formula used by Lacan to account for the anti-imperialist revolts of 1967.