2023
Cairn
A. Seghir et al., « Antioxidant and Antimicrobial Activity of Moringa oleifera Extracts from South West of Algeria », Phytothérapie, ID : 10670/1.927ecd...
La présente étude a porté sur la caractérisation phytochimique et l'activité biologique des composés phénoliques dérivés des feuilles de Moringa oleifera Lam. (Moringaceae) de la région de Tabelbala (Béchar, Algérie). Pour une concentration de 1 mg/ml, les tests antioxydants ont révélé une bonne activité réductrice où le pourcentage d'inhibition des radicaux libres était meilleur pour l'extrait de tannis (DPPH : 94 %) suivi par l'extrait n-butanolique (92 %) et l'extrait d'acétate d'éthyle (88 %). De plus, l'extrait de tanins et la fraction n-butanolique des flavonoïdes des feuilles de Moringa oleifera ont montré une activité antioxydante significative par rapport à l'acide ascorbique utilisé comme référence (IC50 = 0,05 ± 0,14 mg/ml), avec des valeurs IC50 de 0,07 ± 0,79 mg/ml pour les tanins et de 0,0823 ± 0,25 mg/ml pour l'extrait n-butanolique. Le test de FRAP a révélé que les extraits testés ont un bon pouvoir réducteur. Les différents extraits sélectifs ont montré une forte activité antimicrobienne contre les neuf souches microbiennes pathogènes testées : Escherichia coli (ATCC 25922), Pseudomonas aeruginosa (ATCC 27853), Klebsiella pneumoniae (ATCC 13883), Citrobacter freundii (ATCC 29212), Acinetobacter baumannii (ATCC 19606), Bacillus cereus (ATCC 11778), Staphylococcus aureus (ATCC 25923), Enterococus faecalis (ATCC 13045) et Candida albicans, où l'éxtrait d'acétate d'éthyle a une activité antibactérienne plus élevée que l'extrait n-butanolique et celui de tannins, avec des diamètres de zone d'inhibition allant de 11 à 23 mm, et ont des concentrations minimales inhibitrices (CMI) comprises entre 0,39 et 3,125 mg/ml. Ces résultats apportent un soutien scientifique à l'utilisation traditionnelle de la plante, soulignant la valeur de la médecine traditionnelle dans le traitement de nombreuses maladies.