Le PDS berlinois : un parti dans le parti ?

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2002

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Soins, Permanence des PDS

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Aurélie Daoulas, « Le PDS berlinois : un parti dans le parti ? », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10670/1.92lss7


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Résumé De Fr

Nach dem Wahldebakel beim Bundestagswahl vom 22. September 2002 befindet sich die deutsche neokommunistische Partei, die PDS in einer beispiellosen Krise : Nicht nur gelingt es ihr nicht mehr, neue Wähler anzuziehen, sondern sie stößt sich jetzt auch an einem internen Krieg, der die Partei in zwei spaltet : auf der einen Seite der traditionalistischen Flügel, unterstützt vom Vorstand der Partei, der die extraparlamentarische Opposition schlechthin befürwortet und der reformerischen Flügel auf der anderen Seite, unterstützt von den nord-östlichen PDS, deren Zugpferd die Berliner Partei ist, die im Gegensatz dazu jede Regierungsbeteiligung bejaht. Welchen Einfluss genau kann diese Protestpartei über die Renovation der PDS und zukünftig im heutigen vereinigten Deutschland ausüben ? Das Muster der rot-roten Koalitionen, politische Bündnisse mit der SPD, die an die ersten regionalen rot-grünen Koalitionen erinnern, ist bestimmt ein ausbaufähiges Modell, das der Partei einen Impuls auf der nationalen Bühne geben und sie mit einer Regierungskultur vertraut machen kann, um so jede Isolation von der politischen Szene zu vermeiden. Das ist die Botschaft der Berliner PDS, die bis heute aber der Politik des Vorstands überhaupt nicht entspricht.

Après avoir enregistré de mauvais scores aux dernières législatives du 22 septembre 2002, le PDS, parti néo-communiste allemand se heurte à une crise sans précédent : non seulement celui-ci n’arrive plus à séduire de nouveaux électeurs, ne proposant pas de programme assez clair et solide, mais il se trouve confronté à une guerre intestine qui scinde le parti en deux ailes : la mouvance traditionaliste, soutenue par la direction du parti, prônant l'opposition extraparlementaire par excellence et la tendance réformiste qui, au contraire, encourage toute participation au pouvoir, représentée par les PDS du nord-est de l’Allemagne, dont la locomotive est le parti berlinois. Mais quelle influence ce dernier peut-il avoir sur la rénovation du PDS et son avenir dans l’Allemagne réunifiée ? Le modèle des coalitions rouge-rouges, alliances politiques avec le SPD, rappelant les premières coalitions rouge-vertes régionales, sont à n’en pas douter le potentiel à exploiter pour donner au parti une impulsion sur la scène nationale et lui permettre de se forger une culture de gouvernement, afin d’éviter toute marginalisation. Tel est le message du PDS berlinois qui, pour l’instant, reste pourtant en porte-à-faux vis-à-vis de la politique menée par la direction.

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