2002
Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Aurélie Daoulas, « Le PDS berlinois : un parti dans le parti ? », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10670/1.92lss7
Après avoir enregistré de mauvais scores aux dernières législatives du 22 septembre 2002, le PDS, parti néo-communiste allemand se heurte à une crise sans précédent : non seulement celui-ci n’arrive plus à séduire de nouveaux électeurs, ne proposant pas de programme assez clair et solide, mais il se trouve confronté à une guerre intestine qui scinde le parti en deux ailes : la mouvance traditionaliste, soutenue par la direction du parti, prônant l'opposition extraparlementaire par excellence et la tendance réformiste qui, au contraire, encourage toute participation au pouvoir, représentée par les PDS du nord-est de l’Allemagne, dont la locomotive est le parti berlinois. Mais quelle influence ce dernier peut-il avoir sur la rénovation du PDS et son avenir dans l’Allemagne réunifiée ? Le modèle des coalitions rouge-rouges, alliances politiques avec le SPD, rappelant les premières coalitions rouge-vertes régionales, sont à n’en pas douter le potentiel à exploiter pour donner au parti une impulsion sur la scène nationale et lui permettre de se forger une culture de gouvernement, afin d’éviter toute marginalisation. Tel est le message du PDS berlinois qui, pour l’instant, reste pourtant en porte-à-faux vis-à-vis de la politique menée par la direction.