Libéralisation du commerce euro-méditerranéen : les tarifs douaniers ne sont pas le principal frein aux importations européennes de fruits et légumes

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2010

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Charlotte Emlinger et al., « Libéralisation du commerce euro-méditerranéen : les tarifs douaniers ne sont pas le principal frein aux importations européennes de fruits et légumes », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.93b22c...


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Résumé En Fr

Since trade liberalization is already well enagegd in the industrial sector, openess of agricultural markets is still limited. Stakes of an agricultural trade liberalization are different from one side to the other of the Mediterranean sea. For Southern and Eastern Mediterranean Countries, the two main concerns are the protection of their basic agricultural production and a better access for their fruit and vegetable exports to the European market. On the other side, producers of the European Union fears an increasing competition from Mediterranean countries in the F&V sector which is very sensitive to crisis and is little supported by the Common Agricultural Policy. Moreover, a better access to the European Union (EU) is all the more important that F&V products represent the main exports of Mediterranean countries, and the European Union is their first trading partner.The precise analysis of tariffs applied by the EU to impport of F&V reveals that Mediterranean Countries benefit from tariff preferences compared to the other exporting countries at entry to the EU market. Results of an econometric model shows also that tariffs are not the only determinant of trade. Thus a tariff decrease would be far to eliminate all the obstacles to trade.

Alors que la libéralisation du commerce des produits industriels est déjà largement entamée, l’ouverture des marchés reste encore limitée dans le secteur agricole. Les enjeux de la libéralisation des échanges agricoles sont variables d’une rive à l’autre de la Méditerranée. Pour les pays du sud et de l’est de la Méditerranée, les deux principaux enjeux sont la protection des marchés de produits de base et l’amélioration de l’accès au marché européen des produits d’exportation que sont les fruits et légumes. Les producteurs européens, de leur côté, redoutent une exacerbation de la concurrence méditerranéenne dans ce même secteur sensible aux crises et relativement peu soutenu par la Politique agricole commune. La question de l’accès au marché de l’Union européenne (UE) pour les fruits et légumes méditerranéens est d’autant plus sensible que l’UE constitue le principal débouché des exportations horticoles de ces pays. L’analyse des protections tarifaires appliquées par l’UE aux importations de fruits et légumes révèle que les pays méditerranéens bénéficient déjà de préférences importantes sur le marché européen par rapport aux autres pays exportateurs. L’estimation d’un modèle économétrique montre par ailleurs que la protection douanière n’est pas le seul déterminant des échanges. La baisse des tarifs serait loin d’éliminer la totalité des freins aux échanges.

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