The child in the works of Violette Leduc and Marie NDiaye : origin and originality L'enfant, originel et original, chez Violette Leduc et Marie NDiaye En Fr

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17 décembre 2019

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Asma Bouyacoub, « L'enfant, originel et original, chez Violette Leduc et Marie NDiaye », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.93isii


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Résumé En Fr

This study addresses several themes relating to childhood, as viewed by Violette Leduc and Marie NDiaye. There are many similarities in how these two authors perceive childhood, even though their positions in the literary landscape are quite different. In both of their works, a child's parents are either completely absent or else ever-present, and family relationships are influenced by objects of value to society such as money and appearance. This naturally leads us to consider the relationship between children and society, and how each one views the other. As social values impinge on the family, familial roles become reversed and children lose both their identity and their bearings. Nevertheless, despite attempts by parents and society to impose rules on children that restrict their freedom, we argue that childhood is constantly in a state of renewal. This manifests itself in many different ways, including the varied creatures and objects which fill a child's environment. Childhood, and its depiction within literature, is both rich and complex. As the authors write in defence of childhood, they alternate between fiction and autobiography. In doing so, they provide a perspective on childhood which is at the same time original and which takes its origins in their own respective childhoods.

Cette étude aborde plusieurs thèmes inhérents à l’enfance telle qu’elle est perçue par Violette Leduc et Marie NDiaye qui, en dépit de leurs différences, notamment leur place dans le paysage littéraire, se rejoignent dans leurs visions du monde enfantin, ce qui nous a permis de relever nombre de leurs convergences. En effet, dans leurs œuvres, les liens familiaux sont marqués par l’omniprésence ou l’absence des parents, par la prédominance de l’apparence et de l’argent au sein même de la famille, d’où l’inscription sociale de cette dernière et, partant, la détermination de l’enfant par la société. Le domaine familial ainsi s’élargissant, cela nous mène à l’interversion des rôles d’ascendants et de descendants. Dans ce monde changeant de la famille, l’enfant perd parfois son identité et ses repères. Toutefois, à travers tous ces aspects, nous constatons que, malgré les tentatives, soit des géniteurs autoritaires soit de la société réglementée, de restreindre la liberté et le champ de l’enfance, celle-ci est en continuel renouvellement. Cette perpétuelle renaissance est celle de l’enfant, qui s’exprime sous maintes manifestations, mais également celle de son univers peuplé de créatures animés ou non animées. Multiple, l’enfance est ainsi à l’image de son écriture, nos deux auteures, dans leur processus scriptural, choisissant le camp de l’enfance pour la défendre, et pour écrire (de manière romancée ou fidèle) la leur, originelle et originale.

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