2012
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Marie Cartier et al., « La « sous-activité » des assistantes maternelles : un rapport au métier différencié selon le positionnement social. », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.3406/caf.2012.2882
Cet article présente les résultats d’une recherche consacrée à la « sous-activité » des assistantesmaternelles, aux raisons pour lesquelles certaines professionnelles travaillent en deçà despossibilités offertes par la loi, au moment où les politiques de la petite enfance visent à favoriserce mode de garde (relèvement du seuil d’agrément, maisons d’assistantes maternelles, etc.). En2007, 21 % des assistantes maternelles gardent un seul enfant et 20,6 % déclarent moins de 144heures de garde dans le mois, soit moins d’un enfant gardé à temps plein. Qu’est-ce que cette «sous-activité » révèle sur le rapport à l’emploi et au travail de ces femmes ? À partir d’unecampagne d’entretiens en Haute-Vienne et en Loire-Atlantique et d’investigationscomplémentaires, les déterminants et les usages de la « sous-activité » des assistantesmaternelles ont été observés, qui se sont révélés très variés. Afin de s’inscrire dans leprolongement de recherches mettant moins l’accent sur la thématique de la professionnalisationque sur celles du travail et du positionnement social des assistantes maternelles, l’analyse estcentrée sur trois manières d’exercer le métier, articulant propriétés sociales, rapport à l’emploi etrapport au travail.