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Stephanie Latte Abdallah, « Des lieux d’images. Regards sur les territoires des réfugiés palestiniens », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10670/1.94z3fh
L’histoire des réfugiés palestiniens, et au-delà des Palestiniens, a, d’une certaine manière, étécelle de l’accès à des formes de visibilité historique à partir du vide créé par l’exode de 1948(la nakba, la catastrophe), et la création d’un seul des deux Etats prévus par le Plan de partagede l’ONU de 1947. En 1948, cette disparition, cette sortie hors du champ de l’histoire, cetteabsence se sont aussi construites sur une série d’images. Elles ont été appuyées par le dénid’appartenance des Palestiniens à la terre de la Palestine tels que le disaient alors le slogansioniste « un peuple sans terre pour une terre sans peuple », ou, dans les années 1960, lafameuse phrase de Golda Meir « les Palestiniens, qui sont-ils ? Ils n’existent pas »...