La vaccination antivariolique au XIX siècle en Seine inférieure. Leviers et obstacles a sa diffusion avant l'obligation vaccinale

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1 février 2021

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F Plantaz et al., « La vaccination antivariolique au XIX siècle en Seine inférieure. Leviers et obstacles a sa diffusion avant l'obligation vaccinale », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société, ID : 10.56746/EXERCER.2021.170.52


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Résumé Fr

Introduction. La vaccination, procédé utilisé par Edward Jenner en 1796 afin de lutter contre la variole, s’est déployée en Seine-Inférieure dès 1800. Objectifs. Analyser le développement de la vaccination antivariolique dans le département au XIXe siècle et en identifier les principaux leviers et obstacles. Mé thodes. Étude sociohistorique inductive basée sur une analyse de fonds documentaires d’archives. Les documents inclus pendant l’année 2019 concernaient la période précédant l’obligation vaccinale entre 1800 et 1902. Ré sultats. Initialement l’oeuvre de médecins isolés, la vaccination fut rapidement encouragée par les autorités préfectorales. Un comité central de vaccine fut créé à Rouen en 1804, donnant l’impulsion nécessaire à son développement. La vaccination suscita un vif intérêt chez les médecins et obtint le soutien d’acteurs sociaux comme l’Église, les instituteurs, les maires... La population était réticente, voire indifférente, à se faire vacciner, freinée par différentes croyances malgré la persistance des épidémies et les politiques volontaristes d’incitation à la vaccination. Les stratégies vaccinales ciblaient premièrement les populations à risque, mais ces mesures, compliquées par les difficultés techniques, s’avéraient insuffisantes pour enrayer les épidémies. Les débats sur l’obligation vaccinale, remettant en cause les libertés individuelles, n’aboutiront qu’avec la loi de santé publique de 1902 qui introduisit l’obligation vaccinale. Conclusion. La vaccination antivariolique s’imposa progressivement au cours du XIXe siècle, malgré les nombreux obstacles s’opposant à sa diffusion. Le nombre croissant de vaccinations et la chute de la mortalité variolique prouvèrent l’efficacité de la politique vaccinale instaurée en Seine-Inférieure.

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