Pastorat des femmes et reconfigurations conjugales au sein des églises protestantes de Polynésie (Polynésie française et Nouvelle-Zélande)

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2011

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Gwendoline Malogne-Fer, « Pastorat des femmes et reconfigurations conjugales au sein des églises protestantes de Polynésie (Polynésie française et Nouvelle-Zélande) », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.957e0o


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Dans les églises protestantes de Polynésie issues de la London Missionary Society, l'obligation d'être marié pour devenir pasteur a contribué au cours du 19e siècle à l'émergence du couple pastoral, au sein duquel l'épouse du pasteur exerce bénévolement un " ministère dérivé " en paroisse. L'accession des femmes au pastorat met un terme à cette dynamique conjugale ou du moins la complexifie. A partir de deux exemples - l'église protestante mâ'ohi en Polynésie française et les paroisses polynésiennes de l'église presbytérienne de Nouvelle-Zélande-, cet article analyse les différentes stratégies mises en œuvre par ces femmes pasteures et leur mari pour négocier au mieux intégration paroissiale et stabilité conjugale. L'exercice du pastorat et l'obligation d'être marié soulignent l'articulation étroite entre les liens conjugaux et les relations professionnelles au sein desquels se structurent les rapports sociaux de sexe. En Polynésie française, le maintien de l'obligation de mariage associé à l'interdiction pour les deux conjoints d'exercer chacun un ministère pastoral a pour conséquence de placer les maris de femmes pasteures dans une position délicate. En Nouvelle-Zélande, où aucune de ces deux conditions n'est officiellement en vigueur, la diversification des situations conjugales permet d'envisager de nouvelles modalités d'exercice du ministère pastoral.

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