Languages and second imperiality in the British Isles at the end of the Middle Ages Langues et impérialité seconde dans les îles Britanniques à la fin du Moyen Âge En Fr

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2023

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Aude Mairey, « Langues et impérialité seconde dans les îles Britanniques à la fin du Moyen Âge », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.6093/978-88-31309-20-2


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Résumé En Fr

Within the Plantagenet Empire, the «empire without a name» to use Jean-Philippe Genet’s beautiful phrase, linguistic uses as markers of second imperiality as formulated in the argument of the Imperialiter programme («the decisive influence exerted by imperial formalisation on non-imperial political constructions»), are particularly complex in view of the widespread multilingualism of the British Isles. Anglophone historiography is currently undergoing a profound renewal on these issues. This paper will therefore address some elements of this complexity in the island spaces – conquered by or at war with the English – in particular in relation to the interactions between referential, vehicular and vernacular languages, mainly Gaelic, in the last centuries of the Middle Ages. It will also be an opportunity to reflect on the degree of «imperial formalisation» defining second imperiality, a difficult task.

Au sein de l’empire Plantagenet, l’« empire sans nom » pour reprendre la belle formule de Jean-Philippe Genet, les usages linguistiques comme marqueurs de l’impérialité seconde telle qu’elle a été formulée dans l’argumentaire du programme Imperialiter (« l’influence décisive exercée par la formalisation impériale sur les constructions politiques non impériales »), sont particulièrement complexes au regard du multilinguisme généralisé des îles Britanniques. L’historiographie anglophone connaît d’ailleurs actuellement des renouvellements profonds sur ces questions. Cette communication entend donc aborder quelques éléments de cette complexité dans les espaces insulaires – conquis par ou en guerre contre les Anglais – en particulier par rapport aux interactions entre langues référentielles, véhiculaires et vernaculaires, gaéliques pour l’essentiel, dans les derniers siècles du Moyen Âge. Ce sera également l’occasion de réfléchir sur le degré de « formalisation impériale » définissant l’impérialité seconde, qui n’est parfois pas si évident à déterminer…

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