Dispositifs de dépistage des infections sexuellement transmissibles à domicile : quelle prise en compte des populations LGBT ?

Fiche du document

Date

2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Delphine Rahib et al., « Dispositifs de dépistage des infections sexuellement transmissibles à domicile : quelle prise en compte des populations LGBT ? », Santé Publique, ID : 10670/1.98k4sk


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Introduction : Chaque jour, dans le monde, plus d’un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible, asymptomatique dans la majorité des cas. En France, leur dépistage est majoritairement réalisé dans les laboratoires de biologie médicale, privés ou publics, sur ordonnance d’un·e professionnel·le. Le recours à ces tests fait cependant l’objet de nombreux freins structurels et sociaux pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans (LGBT), que les dispositifs d’auto-prélèvement à domicile semblent pouvoir lever en partie. Au travers d’une revue de dispositifs existants, la prise en compte des besoins et spécificités des minorités sexuelles dans le déploiement de ces interventions a été étudiée. But de l’étude : Décrire la prise en compte des besoins et spécificités des populations d’hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), de femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes (FSF) et trans par les dispositifs de dépistage en ligne. Résultats : Neuf dispositifs ont été identifiés dont huit sont mis en œuvre dans des pays anglo-saxons. L’information sur l’orientation sexuelle n’est pas systématiquement rapportée. Les personnes transgenres, lorsqu’elles sont identifiées, constituent rarement un groupe assez nombreux pour faire l’objet d’analyses. Les infections recherchées se restreignent aux infections à Chlamydia trachomatis (CT) et gonocoques ( Neisseria gonorrhoeæ [NG]) pour trois dispositifs et au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) pour un dispositif. Cinq offrent un dépistage comprenant CT, NG, VIH et un offre la recherche de l’hépatite C. Conclusions : En complément des offres physiques, les offres de dépistage par auto-prélèvement pensées particulièrement pour les HSH gagneraient à être promues auprès des FHF et à intégrer une offre de santé sexuelle en ligne plus vaste.

Introduction: Every days, more than one million people are infected with a sexually transmitted infection worlwide. In France, screening mainly rely on medical laboratories, private or public, with e prescription. Those tests face structural ans social barriers for LGBT people that could be partially lifted using at home self sampling. Using a narrative review, we will study how the needs of those populations are adressed in existing at home self sampling interventions. Purpose of research: Describe the adaptation of home sampling system to MSM, WSW and transgender peoples. Results: Nine interventions met our inclusion criteria, eight in English spoken countries. Studies did not systematically reported data on sexual orientation. Transgender people, when identified, were rarely a larger group enough to be the subject of sub-analysis. Infections tested were CT and NG for three intervention, HIV only for one, CT,NG and HIV for five, and one also add HCV. Conclusions: Standing as a complement to physical testing services, at home self-sampling intervention could benefit from an advertisement to WSW and from the integration of wider sexual health services.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en