L’esquisse d’un guide du pèlerin : les miracles de saint Philbert

Fiche du document

Date

2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Claude Bouhier, « L’esquisse d’un guide du pèlerin : les miracles de saint Philbert », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques (documents), ID : 10670/1.998714...


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Les Miracles de saint Philbert se présentent en deux parties : les miracles survenus pendant la translation des reliques de Noirmoutier à Déas (Saint-Philbert-de-Grand-Lieu), ceux survenus au début de leur installation dans l’église du lieu. Une Vie du saint précède les Miracles et les introduit en quelque sorte. L’ensemble a été rédigé dans un espace de temps court – de 836 à 838 – et dans le dessein de lancer le pèlerinage de Déas. Ermentaire, l’auteur, avait été moine à Saint-Germain-des-Prés sous l’abbé Irminon, celui du fameux Polyptique, merveille d’inventaire des possessions du monastère, un gigantesque fichier. Or, Ermentaire fait lui aussi des fiches pour chaque miracle. La succession des miracles suit un développement géographique, il les truffe d’indications topographiques pour faciliter l’arrivée des pèlerins jusqu’à Déas. Les routes maritimes et terrestres sont évoquées. Si on met à part ces seules indications, on obtient une esquisse de guide du pèlerin. Fut-ce fait de propos délibérés par l’abbé Hilbod et par Ermentaire. Il semble bien que les vues de l’abbé étaient ambitieuses, à Déas même où l’accueil du pèlerin dans l’église et à la porte du monastère était conçu pour des foules, elles l’étaient également en s’assurant l’assistance de deux autres monastères, Vern non identifié et Vertou aux nombreuses possessions. La donation de Scobrit (Saint-Viaud) en 838 facilita le pèlerinage des Bretons. L’attaque des Normands contre Nantes en 843, l’incendie du monastère en 847 et le second transfert des reliques à Cunauld en 858 ruinèrent le pèlerinage.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines