Du transfuge de classe au transfuge queer : le récit autosociobiographique chez Annie Ernaux, Paul B. Preciado et Garth Greenwell

Fiche du document

Date

21 juin 2022

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Clément Génibrèdes, « Du transfuge de classe au transfuge queer : le récit autosociobiographique chez Annie Ernaux, Paul B. Preciado et Garth Greenwell », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.9aoixf


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Les récits d'Annie Ernaux metttent au jour une nouvelle manière de se raconter. Se définissant comme une transfuge de classe, l'autrice des Années propose un nouveau genre qu'elle nomme « autosociobiographie » afin d'exprimer la désertion de son milieu d'origine. Dans une logique intersectionnelle, nous proposons de voir comment l'écriture d'Annie Ernaux vient éclairer les nouveaux récits de soi queer. Si ces dernières années, des auteurs francophones, tels que Didier Eribon ou Edouard Louis, ont évoqué l'influence qu'a eue l’œuvre ernalienne dans le récit de leur déplacement social et de leur homosexualité, il s'agit désormais de comprendre comment le récit autosociobiographique se retrouve dans d'autres langues et caractérise une multitude d'identités queer. En analysant alors le discours Je suis un monstre qui vous parle, de l'auteur trans et non-binaire Paul B. Preciado, et le roman What Belongs to You, de l'écrivain américain queer, Garth Greenwell, nous tâchons de montrer en quoi le transfuge de classe, couplé à l'identité queer, se présente comme une désertion du premier milieu, mais également comme une désertion des catégories hétéronormées.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en