The Nissart Dialect: Phonology and Morphology Le Parler Nissart: Phonologie et Morphologie En Fr

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23 novembre 1973

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Jean-Philippe Dalbera, « Le Parler Nissart: Phonologie et Morphologie », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.9b8d3a


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Résumé En Fr

La langue que nous nous proposons d'étudier est le Nissart urbain, c'est-à-dire le parler de la ville de Nice et de sa banlieue. Les informateurs qui nous ont aidé dans notre tâche appartiennent à la même génération : celle des gens nés entre 1880 et 1900 ; ce sont des citadins bilingues qui ont, dans leur jeunesse au moins, utilisé le Nissart dans les rapports quotidiens ; certains continuent de le faire aujourd'hui ; mais tous ont connu l'école française.Deux raisons nous conduisent à choisir le parler de cette génération plutôt que celui de gens plus jeunes : en premier lieu, nous avons l'espoir d'y trouver un système encore relativement cohérent, qui ne soit point trop profondément altéré par l'influence du Français : nos informateurs figurent parmi les dernières personnes susceptibles de parler spontanément le Nissart sans emprunter à chaque instant au Français ses tournures, ses mots et ses sons ; en second lieu, nous disposons pour ce parler d'une documentation relativement abondante; la plupart des auteurs d'ouvrage traitant du Nissart appartiennent, approximativement du moins, à la même classe d'âge que nos informateurs : J. Eynaudi, L. Cappati, G. Castellana ; seuls J.B. Calvino et Sardou font partie d'une génération antérieure ; de plus, les auteurs d'ouvrages plus récents, tels A. Compan par exemple, sont volontiers puristes : ils traquent les néologismes et se réfèrent le plus souvent possible à leurs prédécesseurs ou aux écrivains nissarts.Tout cela fait que nous disposons d'un matériau riche, somme toute assez homogène, représentatif d'un état de langue vivant, mais sur le point de disparaître.

La langue que nous nous proposons d'étudier est le Nissart urbain, c'est-à-dire le parler de la ville de Nice et de sa banlieue. Les informateurs qui nous ont aidé dans notre tâche appartiennent à la même génération : celle des gens nés entre 1880 et 1900 ; ce sont des citadins bilingues qui ont, dans leur jeunesse au moins, utilisé le Nissart dans les rapports quotidiens ; certains continuent de le faire aujourd'hui ; mais tous ont connu l'école française.Deux raisons nous conduisent à choisir le parler de cette génération plutôt que celui de gens plus jeunes : en premier lieu, nous avons l'espoir d'y trouver un système encore relativement cohérent, qui ne soit point trop profondément altéré par l'influence du Français : nos informateurs figurent parmi les dernières personnes susceptibles de parler spontanément le Nissart sans emprunter à chaque instant au Français ses tournures, ses mots et ses sons ; en second lieu, nous disposons pour ce parler d'une documentation relativement abondante; la plupart des auteurs d'ouvrage traitant du Nissart appartiennent, approximativement du moins, à la même classe d'âge que nos informateurs : J. Eynaudi, L. Cappati, G. Castellana ; seuls J.B. Calvino et Sardou font partie d'une génération antérieure ; de plus, les auteurs d'ouvrages plus récents, tels A. Compan par exemple, sont volontiers puristes : ils traquent les néologismes et se réfèrent le plus souvent possible à leurs prédécesseurs ou aux écrivains nissarts.Tout cela fait que nous disposons d'un matériau riche, somme toute assez homogène, représentatif d'un état de langue vivant, mais sur le point de disparaître.

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