2023
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Simon Lancelevé et al., « Nouveaux formats de course, nouveaux engagements ? L’exemple des courses de type « Backyard » », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.1051/sm/2023004
Depuis 20 ans, de nouvelles épreuves de course pédestre ont vu le jour, à partir des pays occidentaux (Bridel, W., Markula, P., & Denison, J. (Éds.). (2016). Endurance running: A socio-cultural examination . London, New York: Routledge). Ces dernières ont pour point commun de vouloir insuffler un caractère festif au sein du monde de l’endurance, sans se départir des notions d’« extrême » ou de « convivialité » (Bessy, O. (2002). Le grand raid de La Réunion : À chacun son extrême et un emblème pour tous . Saint-André : Océan Édition). Depuis 2019, nous nous sommes intéressés à un format d’épreuves poussant les athlètes à courir le plus longtemps possible sur une boucle de 7 km, en moins d’une heure, sous peine d’élimination. Ces épreuves sont nommées « Backyard » ou « Dernier homme debout ». À partir d’un travail d’observation et de questionnaires en ligne, nous avons essayé de comprendre les motifs d’inscription et de pratique des athlètes y participant ( n = 389). Nous avons comparé ces résultats à ceux d’athlètes de courses plus « classiques », afin d’en relever les éventuelles spécificités ( n = 1407). Nous avons alors noté des caractéristiques sociales et sportives différentes au sein des deux groupes.