The mutant body in Shin'ya Tsukamoto's cinema Le corps mutant dans le cinéma de Shin'ya Tsukamoto En Fr

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2022

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Anissa Medjebeur, « Le corps mutant dans le cinéma de Shin'ya Tsukamoto », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.9baafe...


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Résumé En Fr

The term “mutant body”, frequently abbreviated as “mutant” in film studies, will be questioned and redefined in the light of Shinya Tsukamoto's cinema. Belonging to what has been called the “post-Kitano generation”, Tsukamoto proposes a visceral cinema taking place in a world imagined by the filmmaker. He exacerbates modern vertigos from the Japanese archipelago. The body as the first receiver of this contemporary space, becomes an important figurative element in Tsukamoto's cinema. Submitted and at the same time rebelled, Tsukamoto's bodies mutate to survive, but also to feel again. This research will be based on the link made by Benjamin Thomas (researcher in film studies at the University of Strasbourg) between contemporary Japanese cinema and the concept of sumodernité (Marc Augé). We will question this link precisely from the elaboration of the mutant body in Shin'ya Tsukamoto with four of his movies : Tetsuo (1989), Tokyo Fist (1995), Bullet Ballet (1998) and A Snake of June (2002).

Le terme « corps mutant », souvent abrégé en « mutant » au sein des études cinématographiques, sera questionné et redéfini à l’aune du cinéma de Shin’ya Tsukamoto. Appartenant à ce qui fut nommé la « génération post-Kitano », Tsukamoto propose un cinéma viscéral prenant place dans un monde imaginé par le cinéaste, exacerbant ainsi les vertiges modernes de l’archipel nippon – entre autres. Le corps, premier récepteur de cet espace contemporain, devient dans le cinéma de Tsukamoto un élément figuratif majeur. Soumis et à la fois révoltés, les corps tsukamotiens mutent pour survivre, mais aussi pour re-sentir. La présente recherche se basera sur la liaison émise par Benjamin Thomas (chercheur en études cinématographiques à l’Université de Strasbourg) entre le cinéma japonais contemporain et le concept de surmodernité, érigé par Marc Augé. Nous viendrons précisément questionner ce rapprochement à partir de l’élaboration du corps mutant chez Shin’ya Tsukamoto autour de quatre de ses films : Tetsuo (1989), Tokyo Fist (1995), Bullet Ballet (1998) et A Snake of June (2002).

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