29 novembre 2016
Open Access , http://purl.org/eprint/accessRights/OpenAccess
Yun, « Etre exotique dans l'art contemporain : la scène internationale de l'art et trois pays d’Asie – Japon, Corée du Sud et Chine – dans la mondialisation : création et stratégies de diffusion », Octaviana, ID : 10670/1.9ca6ce...
Depuis « l’ère de la mondialisation », le monde occidental s’est vivement engagé dans la découverte de nouvelles cultures du monde dans le domaine des arts visuels. En effet, il est devenu la norme de valoriser la diversité du monde et le relativisme culturel parce que les cultures perçues comme authentiques développeraient des valeurs esthétiques et économiques considérables grâce à leur aspect original, singulier et pittoresque. Même si l’on ne peut pas réellement saisir toutes les nuances de la culture d’un pays éloigné, nous pouvons malgré tout esquisser une image plaisante de ce pays dans notre imagination, notamment grâce aux médias qui dépeignent aujourd’hui les paysages du monde à travers des images « typiques ».Par conséquent, les artistes des pays « périphériques » essaient de valoriser les attentes du monde occidental dans leurs créations, en espérant ainsi pouvoir s’intégrer dans le réseau mondial dominé par quelques pays qui se sont désormais positionnés en « leaders ». Ces artistes conçoivent, en effet, des stratégies de communication afin de favoriser la diffusion de leurs œuvres sur la scène internationale : ils représentent leurs identités culturelles dans leurs propres créations artistiques d’une manière stéréotypée facilement identifiable pour les pays occidentaux. Le pluralisme « postmoderne » influence ainsi considérablement la création des œuvres des artistes issus des pays périphériques, en mettant en scène et en valeur tout ce qui est spécifiquement typique, c’est-à-dire local et original.