24 juin 2024
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2677-6529
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1282-6545
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/
Vincent Bourdeau, « Commun de la liberté ou constitution du droit social ? Catherine Colliot-Thélène et la défense des droits subjectifs », Cahiers de philosophie de l’université de Caen, ID : 10670/1.9cja1w
Dans son dernier ouvrage, Le commun de la liberté (2022), Catherine Colliot-Thélène opère un retour à Kant qui lui paraît offrir une défense plus robuste des droits subjectifs et offrir, surtout, à ces droits toutes les garanties nécessaires à leur effectivité, notamment à partir d’une réflexion sur l’universalisation de la propriété privée comprise comme un droit fondamental. Cette voie – qui permet de renforcer la définition du sujet de droit comme sujet politique défendue dans La démocratie sans « demos » (2011) – rejoint celle de la réciprocité des pouvoirs, décrite – et écartée – dans le néo-républicanisme de Philip Pettit. Notre article cherchera à comprendre si un retour à Hegel, interprété à la lumière des analyses proposées par Colliot-Thélène dans un précédent ouvrage, Le désenchantement de l’État (1992), n’offre pas une meilleure stratégie pour la défense des droits subjectifs, en adossant ces derniers à l’antécédence d’un ordre social juste.