« ‘‘…une poussière lumineuse qui rejaillissait en pluie vers le ciel’’. Poïétique de la poussière, entre poésie et arts plastiques » (Louise Warren, Hélène Cixous, Jean-Marie-Gleize)

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5 octobre 2023

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Marie Joqueviel-Bourjea, « « ‘‘…une poussière lumineuse qui rejaillissait en pluie vers le ciel’’. Poïétique de la poussière, entre poésie et arts plastiques » (Louise Warren, Hélène Cixous, Jean-Marie-Gleize) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.9dexex


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La fréquentation assidue des plasticiens, depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, aurait-elle contribué (et contribue-t-elle encore) à informer le regard des poètes modernes et contemporains sur la poussière – non seulement sur ce qu’elle est (une matière ambiguë ; un marqueur de temps et d’espace ; un motif littéraire de l’ordre de l’inframince), mais aussi sur ce qu’elle fait : leur apprendre à voir et, partant, participer à (dé/re)construire leur rapport à l’art ?Le corpus sur lequel s'appuie cette étude rassemble délibérément des poétiques difficilement compatibles (fors leur contemporanéité) : celle de la poète et essayiste Louise Warren, avec "Le Livre des branches" sous-titré "Dans l’atelier d’Alexandre Hollan", paru en 2004 ; celle de l’écrivaine Hélène Cixous, avec « Faire voir le jamaisvu », texte initialement publié en 2004 à Londres sous le titre "Rings of Lispector (Água Viva)", dans un catalogue d’exposition consacré à la plasticienne Roni Horn, qui sera repris dans ses "Écrits sur l’art", "Peinetures", en 2010 ; et celle du « post-poète » Jean-Marie Gleize, avec "L’histoire de la poussière", livre d’artiste réalisé en 2017 en dialogue avec le plasticien Giney Ayme, dont les dix fragments qui constituent la suite deviendront le sixième chapitre de "Trouver ici. Reliques & lisières" (2018).L'étude de ce corpus, débouchant sur l'analyse d'ateliers écrits, invite à formuler l'hypothèse selon laquelle la poussière se donne à lire comme une trace (au carré) de l’apprentissage, aux XXe et XXIe siècles, du regard artistique/poétique.

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