2020
Cairn
Emmanuel Garnier, « Apprendre du passé pour mieux faire face aux catastrophes », Annales des Mines - Responsabilité et environnement, ID : 10670/1.9drthf
Fondée sur l’exploitation des matériaux historiques que sont les archives écrites, les témoignages iconographiques ou architecturaux, cette contribution montre combien il importe d’extraire, de conserver et de transmettre la mémoire des catastrophes du passé pour en tirer des retours d’expérience à même de renforcer la résilience de nos sociétés contemporaines confrontées à une vulnérabilité croissante. En premier lieu, l’histoire autorise une reconstruction des trajectoires de vulnérabilité dans la « longue durée » et, ainsi, révèle les basculements en termes d’inadaptation et d’exposition aux risques pour mieux combattre le dogme du « jamais vu », moteur de l’exposition aux risques. Dans un second temps, une approche comparative est proposée à partir d’exemples français pour les inondations de la Seine, britannique pour l’aspect reconstruction post-catastrophique et, enfin, japonais comme modèle de promotion de la mémoire du risque.