2016
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Emmanuel Kant et al., « La religion dans les limites de la seule raison », Hors collection, ID : 10670/1.9e3074...
La Religion (1793) confronte la raison à deux énigmes.D’une part, comment le mal commis est-il possible ? Nous jugeons les auteurs des maux infligés aux êtres humains par d’autres êtres sans douter de leur appartenance à l’humanité (puisque nous ne jugeons que des humains), alors que le choix de les commettre est, pour un être raisonnable, incompréhensible. Énigme d’autant plus forte que l’humanité commet infiniment plus de maux qu’elle ne fait le bien.D’autre part, la croyance est une énigme pour l’incroyant, comme l’incroyance l’est pour celui qui croit. C’est ainsi toute une part du référentiel selon lequel chacun déchiffre le monde qui nous reste mystérieuse dans les relations interpersonnelles, lors même que la pratique d’un culte est le plus souvent publique.Le rapprochement des deux problèmes ainsi posés à la raison fait l’unité d’un livre qui, au moment où s’achève l’époque des Lumières, en interroge à la fois les ressources et les limites.Sommaire : Pages de début (p. 3-6)| Présentation (p. 7-31)| Préface à la première édition (1793) (p. 33-44)| Préface à la seconde édition (1794) (p. 45-47)| De la coexistence du mauvais principe et du bon, ou : sur le mal radical dans la nature humaine (p. 49-93)| De la lutte du bon principe avec le mauvais pour la domination de l’être humain (p. 95-136)| De la victoire du bon principe sur le mauvais et de la fondation d’un royaume de dieu sur la terre (p. 137-205)| Du vrai et du faux culte sous la domination du bon principe, ou de la religion et du sacerdoce (p. 207-271)| Notes de traduction (p. 273-318)| Repères bibliographiques (p. 319-322)| Repères chronologiques (p. 323-327)| Pages de fin (p. 329-346).