1989-2019 : La démocratie paraguayenne trente ans après Stroessner

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30 janvier 2020

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Trente ans après la fin de la dictature du général Stroessner (1954-1989), l’Association nationale républicaine (ANR)-Parti colorado, qui lui a été historiquement liée, est toujours à la direction des affaires au Paraguay. Elu président en 2018, Mario Abdo Benítez n’est autre que le fils de l’ancien secrétaire privé d’Alfredo Stroessner. S’il affirme avoir pris ses distances avec le dictateur mort en exil en 2006, il convoque dans le même temps des liens symboliques avec son régime, le Stronato. Par exemple, lors des cérémonies de son investiture, il a défilé en Chevrolet Caprice décapotable dans les rues d’Asuncion, à l’instar de Stroessner. Epiphénomène ou symptôme de ce que d’aucuns ont dénommé un « stroessnisme globalisé », ce parallèle historique entre la marque de gabegie d’un régime « néosultaniste » et l’apparat du pouvoir d’une « démocratie vulnérable » n’en interroge pas moins la réalité de la transition paraguayenne.

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