« La femme au pouvoir, ce n'est pas le monde à l'envers » 1 Le militantisme au féminin en Guinée, des années 1950 à 1984

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2018

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Céline Pauthier, « « La femme au pouvoir, ce n'est pas le monde à l'envers » 1 Le militantisme au féminin en Guinée, des années 1950 à 1984 », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.9ec989...


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Résumé Fr

Sékou Touré, premier président de la Guinée et figure charismatique de l’anticolonialisme et du panafricanisme, était volontiers décrit dans son pays comme « l’homme des femmes » . De fait, il leur accorda, dès le début des années 1950, une place privilégiée dans ses discours et dans l’organisation du Parti Démocratique de Guinée (PDG), section guinéenne du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Sékou Touré fit de l’idéal de « la femme militante » un motif central de son discours révolutionnaire, dont les échos sont encore perceptibles aujourd’hui. Cet article traite de la construction de la catégorie politique des femmes en Guinée des années 1950 à la fin du régime de Sékou Touré, en 1984. Le féminisme d’Etat était traversé d’ambiguïtés : si le rôle et l’engagement politique des femmes étaient valorisés comme des facteurs de transformations sociales, il ne s’agissait pas de bouleverser l’ordre établi. Le discours de l’émancipation n’était valable qu’à condition que les femmes soient au service de la société nouvelle promue par le PDG. Derrière le discours révolutionnaire et les mobilisations festives, cet article ouvre des pistes pour dévoiler les impacts de la Révolution sur les rapports de genre.

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