Les figures du conflit dans la phénoménologie de l'esprit de Hegel

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2006

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Jean-François Marquet, « Les figures du conflit dans la phénoménologie de l'esprit de Hegel », Les Études philosophiques, ID : 10670/1.9fc2wq


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Cet article étudie la question du fanatisme dans la philosophie de Hegel en examinant successivement : 1 / la genèse du concept de « fanatisme » de Luther à l’époque des Lumières ; 2 / la place initiale du fanatisme dans la dialectique hégélienne de la volonté libre ; 3 / ses figures religieuses et politiques (la Terreur) ; 4 / les solutions hégéliennes au problème du fanatisme. Contrairement aux Lumières qui voyaient dans le fanatisme une pathologie de la raison et un phénomène exclusivement religieux, Hegel le conçoit comme une forme possible de la liberté humaine ayant une signification autant politique que religieuse : la liberté du vide, la négativité abstraite qui ne s’affirme que par la destruction de l’ordre éthique.

This paper address the issue of the fanaticism in Hegel’s philosophy, by examining successively : 1 / the genesis of the concept of « fanaticism » from Luther to the Age of Enlightenment ; 2 / the initial situation of the fanaticism in the Hegelian dialectic of free will ; 3 / its religious and political forms (the Terror during the French Revolution) ; 4 /Hegel solution to the problem of fanaticism. Unlike the Enlightenment philosophers, who conceived fanaticism as a pathology of reason that could only arise in religion, Hegel considers it as a possible form of human freedom, loaded with a religious and political meaning : the fanaticism is the empty freedom, the abstract negativity that may only be assessed throught the destruction of the ethical world.

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