Le rôle des « objets intermédiaires » dans l’étude naturaliste du Mont-Blanc, 1740-1825

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2017

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René Sigrist et al., « Le rôle des « objets intermédiaires » dans l’étude naturaliste du Mont-Blanc, 1740-1825 », Serveur académique Lausannois, ID : 10670/1.9ffsz1


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Cet article étudie les conditions de la découverte naturaliste du Mont-Blanc sous l’angle des échanges de matériel entre savants. A une époque où les frontières entre le champ scientifique émergent sont encore floues, et où subsistent des connexions avec les artistes, les hommes de lettres et les nobles voyageurs, certains de ces « objets intermédiaires » combinent des fonctions scientifiques, culturelles et sociales. C’est notamment le cas des illustrations de montagnes et de glaciers, malgré les efforts de Saussure pour en faire des instruments au service de la géologie. En ce qui concerne les spécimens, leur fonction et leur circulation varient d’un champ de recherche à l’autre et dépendant aussi des intentions et des conceptions méthodologiques de chaque chercheur. Certains cabinets d’histoire naturelle conservent ainsi une fonction sociale et ostentatoire, tandis que d’autres servent à l’instruction ou à la recherche. La plupart combinent ces fonctions dans des proportions variables. Ainsi, les spécimens qu’ils contiennent peuvent être spectaculaires ou pas. Ils peuvent être bus par des collègues ou des touristes, ou être présentés dans les sociétés locales, ou encore être stockés à des fins personnelles. Ils peuvent circuler sous la forme d’illustrations dans des cercles plus larges ou être mentionnés par des visiteurs. Des géologues et des naturalistes peuvent être approvisionnés en objets d’étude envoyés sous la forme de spécimens, d’illustrations ou de textes. Mais cette circulation d’objet intermédiaires ne peut entièrement remplacer l’expérience de terrain, particulièrement en géologie. En fin de compte, l’article compare les ouvrages de Saussure et de Deluc, montrant que leur circulation est largement conditionnée par leurs conceptions méthodologiques respectives, et par la manière dont ils conçoivent leur propre contribution scientifique.

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