Signes viatiques mémoriels : le cas des stèles de bois « lapones » (1681-1736)

Résumé Fr En

La redécouverte de la plaque de bois gravée par Regnard en Laponie permet d’attester la véracité de son récit contesté, Voyage en Laponie (1681), et de le mettre en relation avec l’expédition de Maupertuis, par comparaison avec les plaques de J. Wegelius et de G. Gyllengrip, qui accueillirent Maupertuis en 1736. La confrontation de ces trois plaques de bois gravées en latin interroge la possibilité inédite de réfléchir à une poétique de stèles devenue genre, prenant un support textuel et visuel original.

The rediscovery of the wooden plate engraved by Regnard in Lapland allows to certify the veracity of his questioned Voyage en Laponie (1681), and to read it in relation to Maupertuis’ expedition, by comparing with two other plates by J. Wegelius and G. Gyllengrip, who welcomed Maupertuis in 1736. The examination of these three plates of wood engraved in Latin opens up the possibility of thinking about a poetics of the stele, which had become at once a mundane and a topographical genre that took on a unique textual and visual form.