Quelque part dans la ville. Cinéma et repérages urbains

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2003

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Marie Fraser, « Quelque part dans la ville. Cinéma et repérages urbains », Sociologie de l'Art, ID : 10670/1.9g7373


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À partir de films étrangers et de série B tournés à Montréal au cours des dernières années, cette conférence interroge le regard que pose le cinéma sur la ville, son architecture et son espace urbain en fonction des notions d’identité, de lieu mais aussi, et surtout, de non-lieu. Peut-on imaginer une ville indéfinie ou atopique ? Pour la plupart, ces films ne cherchent à représenter la ville, ils ne la montrent pas, ils ne la filment pas. Par commodité de tournage, Montréal est transformée en décor et en lieu de production. La ville reste à peine identifiable, interchangeable elle devient tour à tour le théâtre du crime, le lieu de l’horreur, un champ de ruines et de vestiges, où se déroulent autant d’intrigues et d’histoires d’espionnage, de tueurs, de flics, de guerres.

Based on foreign films shot in Montreal in recent years and dwelling on notions of identity, of place and non-place, this article investigates the view of the city and its organization afforded by cinema. Can we imagine an imaginary, atopic city? To accommodate the shooting, Montreal has become a setting and production area. The city is barely identifiable; interchangeable; it becomes by turns the theatre of crime, a place of horror, a field of ruins and remnants, a venue for as many intrigues of spies, killers, cops, terrorism. What experiences of the city do these film narratives offer? Two examples are analyzed here, showing two conceptions of the city: the traditional, fortified city, built around a geographic centre and seat of power, and the network-city, operating through fast communication links within a global geography.

ResumenEste articulo está basado en las películas extranjeras y de serie B (de presupuesto bajo) filmadas en Montreal durante los últimos años con el fin de interrogar la visión de la ciudad articulada por el cine, así como su arquitectura y su espacio urbano, en función de nociones de identidad, de localidad, y también, especialmente, de ausencia de localidad. ¿Es posible imaginarnos una ciudad indefinida o utópica? En su mayor parte estas películas no intentan representar la ciudad, ni tampoco nos la muestran, ni la filman. Por motivos de comodidad de rodaje, Montreal ha sido convertida en un decorado y un lugar de producción. Así pues, la ciudad apenas puede identificarse, convirtiéndose sucesivamente en un teatro de crimen, un lugar de terror, un campo de ruinas y vestigios, donde se dan un mismo número de intrigas y de historias de espionaje, de muertes, de policías y de guerra.

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