Hyperprolactinémie transitoire secondaire aux benzodiazépines : à propos d’un cas

Fiche du document

Date

2023

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Sujets proches Fr

Antécédents Causes

Citer ce document

Lucie Blandin et al., « Hyperprolactinémie transitoire secondaire aux benzodiazépines : à propos d’un cas », Annales de Biologie Clinique, ID : 10670/1.9gf17v


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’hyperprolactinémie est fréquente et représente 20 à 25 % des causes d’aménorrhée secondaire. Nous rapportons ici un cas d’hyperprolactinémie modérée observé chez une patiente de 40 ans consultant pour spanioménorrhées et douleurs inguinales dans un contexte de bartholinite. Après élimination des causes connues d’hyperprolactinémie, la prise médicamenteuse d’alprazolam est finalement incriminée. Cette notion d’hyperprolactinémie est retrouvée dans quelques études bibliographiques et figure aussi dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP). Cependant, les benzodiazépines ne sont pas connues comme hyperprolactinémiantes dans la pratique des endocrinologues et ne figurent pas dans la liste des médicaments établie par le consensus d’experts de la Société française d’endocrinologie. Cet article a pour objectif de sensibiliser les cliniciens prescripteurs et les biologistes médicaux à la survenue possible d’une hyperprolactinémie chez les patients traités par benzodiazépines, d’autant plus que la prise de cette molécule est particulièrement fréquente en France qu’il s’agisse d’une prescription médicale ou d’une automédication.

Hyperprolactinemia is common and accounts for 20 to 25% of secondary amenorrhea causes. Here, we report a case of moderate hyperprolactinemia observed in a 40-year-old patient consulting for spaniomenorrhea and inguinal pain during a bartholinitis episode. After eliminating all known causes of hyperprolactinemia, alprazolam intake is finally assumed. This hyperprolactinemia is found in a few bibliographic studies and is also noted in the summary of product characteristics. However, benzodiazepines are not known as hyperprolactinemia-inducing drugs by the endocrinologists and do not appear in the list of drugs established by a consensus of experts from the French Society of Endocrinology. This article aims to increase awareness of prescribing physicians and biologists of the possible occurrence of hyperprolactinemia in patients treated by benzodiazepines, especially since the intake of this molecule is particularly common in France, whether it is a medical prescription or self-medication.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en