« Sans cela une ville ne peut être heureuse » : le rôle des gouverneurs et des commandants dans l’aménagement des villes-frontières au XVIIIe siècle
Fiche du document
2011
- handle: 10670/1.9gl8kb
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Sujets proches
Natural scenery Countryside Landscape Scenery Scenic landscapes Homesteading Border life Pioneer life Frontier and pioneer life--History 18th century Global cities Towns Urban systems Municipalities Urban areas Gobernadores de estado federado Gobernadores provinciales Villes frontalières Villes-frontières Centres urbains frontaliers Gouverneurs d'État fédéré Gouverneurs de province Paysages naturels Paysages 18e siècle XVIIIe siècle Milieu urbain Espace urbain Régions urbaines Communes urbaines Environnement urbain Monde urbain Cités Ville Zones urbaines Grandes villes Centres urbainsCiter ce document
Guillaume Lasconjarias, « « Sans cela une ville ne peut être heureuse » : le rôle des gouverneurs et des commandants dans l’aménagement des villes-frontières au XVIIIe siècle », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.9gl8kb
Métriques
Partage / Export
Résumé
Dans les principales villes-frontières de l’Est de la France (évêchés, Lorraine et Alsace), le paysage urbain évolue fortement au cours du XVIIIe siècle sous la pression des élites militaires (gouverneurs et commandants en chef). Outre la construction et la rénovation des fortifications, on bâtit des aménagements destinés à accueillir les troupes (casernements, hôpitaux). La présence militaire investit la cité : outre leurs tâches quotidiennes (garde, patrouilles), les soldats s’emparent bientôt du maintien de l’ordre public, y compris dans les espaces publics civils, au risque d’exacerber les tensions avec les autres acteurs (notamment les autorités municipales). Car les militaires tendent à s’approprier non seulement l’espace urbain, mais aussi les pouvoirs qui y sont liés.