Cœur et création chez Alain-Fournier : de l'étreinte du réel à sa transfiguration

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2004

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Sylvie Sauvage, « Cœur et création chez Alain-Fournier : de l'étreinte du réel à sa transfiguration », Revue d'histoire littéraire de la France, ID : 10670/1.9gspde


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L’enthousiasme d’Alain-Fournier pour une œuvre a priori éloignée de ses goûts, La Chanson d’Ève de Charles Van Lerberghe, lue fin 1905, peut paraître incompréhensible. En réalité, il prend son sens dans l’arrière-plan d’une réflexion menée à propos de l’expérience durant laquelle le monde devient espace intérieur, pour qui le contemple avec intensité, expérience nommée « Weltinnenraum » par Rilke. Cet enthousiasme coïncide en effet avec une découverte du romancier, capitale pour son art, celle de son aptitude à la transfiguration du réel au moyen de la sympathie. Alain-Fournier trouva dans La Chanson d’Ève, puis dans l’œuvre de Claudel, la confirmation de son intuition sur le rôle du cœur dans la créativité : l’intériorisation du monde dans l’être rend possible la perception et la description d’« un autre paysage », d’un réel transfiguré car « mêlé à l’ardeur du cœur ». Le Grand Meaulnes en porte témoignage.

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