Rapport VI.2. Influence de la forêt sur les crues d'origine nivale et possibilités d'action sur ces crues par les techniques forestières

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1969

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Louis de Crécy, « Rapport VI.2. Influence de la forêt sur les crues d'origine nivale et possibilités d'action sur ces crues par les techniques forestières », Journées de l'hydraulique, ID : 10670/1.9hl1ge


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Résumé En Fr

Peak snow interception by trees occurs for a wind speed of 1 m/sec. and an ambient temperature of — 1 °C, but it also depends a lot on the tree varieties and populations. Up to 15-20 mm of water can accumulate, 95 per cent of which eventually reverts to the ground. On the ground, snow most readily accumulates along forest edges, in clearings and in openings. The snow layer does not retain absolutely all its moisture in winter ; a ‘ base flow ’ of 0.6-0.8 mm daily takes place underneath the snow layer under certain conditions, which are not the same on bare ground and woodland. On bare ground, rain may release the water in the snow and cause very substantial floods. At the Col de Porte laboratory in the Chartreuse Alps, the extreme dates on which melting starts and ends are the same on bare ground and in woods, but the maximum daily runoff values are three times as high on bare ground. Melting is delayed by two to eight weeks in clearings and other openings. Forestry techniques are being based on this principle in the United States (mixed tree varieties, open ‘ honeycomb ’ planting, sunward felling progression) in an attempt to reduce melting snow floods and prolong snow supplies to the general water resources of an area.

L’interception de la neige par les arbres est maximale pour un vent de 1 m/s et une température de — 1 ° C. Mais elle dépend aussi beaucoup des essences et des peuplements. Elle peut accumuler 15 à 20 mm d’eau qui retournent finalement au sol pour 95 %. Au sol, la neige s’accumule de préférence dans les lisières, les clairières et les trouées. Le manteau neigeux n’exerce pas une rétention absolue en hiver. Sous certaines conditions, différentes en terrain nu et en forêt, il se produit «un écoulement de base » sous la neige de 0,6 à 0,8 mm d’eau par jour. Mais, en terrain nu, une pluie peut provoquer, par déblocage de l’eau d’imbibition de la neige des crues très importantes. Au laboratoire du Col de Porte, en Chartreuse, les dates extrêmes de début et de fin de fusion sont les mêmes en terrain nu et en forêt. Mais, les maximums d’écoulement journalier sont en terrain nu trois fois plus élevés qu’en forêt. La fusion est au contraire retardée de 2 à 8 semaines dans les clairières et trouées. Utilisant ce principe, des techniques sylvicoles sont étudiées aux U. S. A. (mélanges d’essences, jardinage clair en «nid d’abeille», coupes progressant vers le soleil) pour adoucir la crue des fontes des neiges et prolonger la durée de l’alimentation nivale des ressources en eau.

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