2013
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Sergio Ripoll López et al., « El solutrense de la cueva de ambrosio (Vélez-Blanco, Almeria, España) : nuevos datos cronoestratigráficos y arqueológicos / Le Solutréen de la Cueva de Ambrosio (Vélez-Blanco, Almeria, Spain) : nouvelles données chrono-stratigraphiques et archéologiques », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, ID : 10670/1.9hv1ee
Le solutréen de la cueva de Ambrosio (Vélez-Blanco, Almeria, Spain) : nouvelles données chrono-stratigraphiques et archéologiques. Les recherches effectuées durant les fouilles des différents niveaux de ce site, essentiel pour notre connaissance du Solutréen dans le sud-est de la Péninsule ibérique, ont permis d’apporter des précisions sur sa position stratigraphique pendant le Pléistocène récent. La calibration des dates radiocarbones du niveau IV (Solutréen supérieur) et six nouvelles autres (5 obtenues par AMS) pour le niveau II (Solutréen supérieur final) permet de placer ces deux phases culturelles entre le Greenland Stadial 3 (fin du stade isotopique 3) et à la fin du GI 2, avec une occupation plus importante du niveau II, après la phase froide Heinrich 2, s’étendant à l'interstadial qui vient juste avant le dernier maximum glaciaire (GS 2). Ces nouvelles données modifient clairement les dates précédentes en vieillissant l’ensemble des occupations. En outre, la découverte de panneaux ornés de gravures et de peintures, recouverts par des sédiments qui contiennent des vestiges du Solutréen supérieur, permettent de placer ces représentations, avec une grande précision au Solutréen moyen (niveau VI) qui doit être placé entre le GI 5 et la 3 G. La fouille du secteur que nous appelons la microstratigraphie qui appartient au niveau II (Solutréen supérieur final ou Solutréen supérieur évolué), a fourni 21 niveaux de foyers, l’un d’entre eux entouré par une ceinture en pierre et contenant des milliers de pointes solutréennes à ailerons et pédoncule, pointes à cran et feuilles de laurier. Les recherches expérimentales menées dans le Laboratorio de Estudios Paleolíticos avec ces types de pointes de flèche suggèrent qu ’elles ont pu être tirées à l’arc