L'«hérésie» héliocentrique : du soupçon à la condamnation

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1999

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Michel-Pierre Lerner, « L'«hérésie» héliocentrique : du soupçon à la condamnation », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.9invd5


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La première occunence dans un texte imprimé du terme «hérétique» pour caractériser l'héliocentrisme semble remonter à 1541, en milieu protestant, soit deux ans avant la parution du De revolutionïbus orbium coelestium de Nicolas Copernic. Le 24 février 1616, la doctrine posant que le soleil est immobile au centre du monde était définie par les théologiens qualificateurs du Saint-Office «stupide et absurde en matière de philosophie et formellement hérétique en tant qu'elle contredit expressément ce que dit la Sainte Écriture». Dix-sept ans plus tard, Galilée sera condamné à abjurer comme «véhémentement suspect d'hérésie» pour avoir soutenu cette même opinion. On retrace ici les différentes étapes qui ont conduit du rejet spontané du «paradoxe» héliocentrique, tenu par l'écrasante majorité des théologiens pour contraire à la lettre de la Bible, à sa condamnation officielle par l'Église de Rome en 1633, quatre-vingt-dix ans après la publication du livre de Copernic.

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