L'influence des traductions de Freud sur la pensée psychanalytique française

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2011

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Jean-Michel Quinodoz, « L'influence des traductions de Freud sur la pensée psychanalytique française », L’Année psychanalytique internationale, ID : 10670/1.9iuzc5


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Les traductions de Freud ont exercé une influence durable sur le courant psychanalytique français. En particulier, elles ont introduit certaines distorsions conceptuelles dans les notions de moi et de ça, de moi idéal et d’ idéal du moi, ainsi que de clivage. Par ailleurs, le « retour à Freud »de J. Lacan a revivifié l’intérêt pour les textes freudiens. Mais, en privilégiant la première période de Freud, la lecture personnelle de Lacan a minimisé les travaux freudiens postérieurs à la Métapsychologie (1915). L’absence d’une édition française des œuvres complètes de Freud rend difficile pour les psychanalystes français de situer les textes freudiens par rapport à l’ensemble de son évolution. Encore inachevées, les Œuvres Complètes pourraient devenir l’équivalent de la Standard Edition, mais en utilisant un français très différent de la langue quotidienne elles éloignent Freud du grand public. Au-delà de l’exemple français, cet article peut susciter des interrogations sur l’influence des traductions dans différentes langues au sein d’autres courants psychanalytiques. À l’heure où l’anglais devient une langue de communication courante entre psychanalystes, de nouveaux défis se présentent à nous si nous voulons éviter un double danger : aussi bien le risque d’une uniformisation, que le risque d’une « babélisation »de la psychanalyse.

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