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Julio Davila, « Optimal population and education », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.9jdchj
Lorsque l'éducation est un coût privé pour les ménages, mais l'offre de travail qualifiée résultante de leurs choix de fertilité et d'éducation est un bien public, l'équilibre de marché méne à un mix sous-optimal de population et niveau d'éducation : les ménages investissent trop peu dans l'éducation de leurs enfants (même s'ils étaient conscients de l'impact positif que ceci aurait sur leur propre épargne). Le papier montre qu'une éducation publique financée par des axes n'implémente pas typiquement l'état stationnaire optimal, même lorsque le niveau d'éducation obligatoire imposé est le niveau optimal (le système est génériquement surdéterminé). Ceci dit, un système de pensions qui ferait les transferts contingents à la fertilité et l'investissement en éducation du ménage implémente l'état stationnaire optimal. Le système est financé de manière équilibrée à toute période par une taxe sur le rendement pour les enfants (lorsqu'ils travailleront) de l'investissement en leur éducation fait par leur parents.