Confréries, dévotions et société chez les catholiques orientaux

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2008

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Bernard Heyberger, « Confréries, dévotions et société chez les catholiques orientaux », Publications de l'École Française de Rome (documents), ID : 10670/1.9je4ln


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Résumé Fr

Les confréries étaient une structure nouvelle dans le christianisme oriental, lorsqu’elles y furent introduites par les missionnaires latins au cours du XVIIe siècle. Comme partout dans le monde catholique, elles formaient alors un instrument privilégié pour mobiliser et éduquer les fidèles. Elles attirèrent les chrétiens locaux avec un succès mitigé, car leur développement se heurtait à plusieurs obstacles, comme la discrétion imposée aux rassemblements et célébrations par l’autorité musulmane, et la division en plusieurs églises, dont le clergé était réticent à toute mainmise des missionnaires latins. Après des débuts chaotiques, les confréries connurent un vrai succès au XVIIIe siècle. Elles servirent en particulier à structurer les catholiques au moment où des hiérarchies unies à Rome se détachaient des orthodoxes dans toutes les Églises. Ces confréries introduisirent de nouvelles formes de dévotion dont toute une littérature en arabe atteste, visant à une intériorisation et à une individualisation de la conscience et de la pratique religieuses. Leurs règlements trahissent de plus l’intention de structurer la population selon de nouvelles donnes, rompant avec la société syrienne traditionnelle. Cet objectif semble ne pas avoir été atteint. La confrérie offrait de nouvelles ressources pour le pouvoir et l’action. Mais ces ressources furent mobilisées dans une société dont les ressorts du lignage et de la clientèle ne furent pas fondamentalement modifiés.

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