Les fleurs au cœur de dispositifs communicationnels et marchands : pourquoi en voit-on autant ?

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Ce travail de recherche porte sur les fleurs au travers de leur présence dans des dispositifs communicationnels et marchands. Il propose une piste pour comprendre pourquoi l’objet est tant vu et visibilisé en ces lieux. Pour cela il se concentre sur l’étude de la construction sociale des fleurs, objet culturel auquel sont conférées des caractéristiques pragmatiques telles que l’expressivité, ou esthétiques telles que le beau. Il est d’abord question des fleurs en tant qu’objet qui s’est construit au fil de ses usages comme un objet utile, et plus spécifiquement comme un objet expressif. Ensuite, les fleurs sont étudiées au prisme de performances esthétiques, ayant réciproquement entretenues leur appartenance au domaine du « beau ». Enfin, ce travail se penche sur les ressorts de l’intérêt mercantile porté sur les fleurs et questionne les manières dont les marques se les approprient. Ainsi ce travail permet d’identifier que par les pratiques, les représentations faites et circulant autour des fleurs, les marques trouvent un intérêt à s’emparer d’elles pour leur conférer des facultés publicitaires – tant celles-ci, les fleurs, permettent de pallier des difficultés ou de remplir des enjeux communicationnels contemporains.