L'Union européenne et les islamistes : le cas de l'Algérie

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2006

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François Burgat et al., « L'Union européenne et les islamistes : le cas de l'Algérie », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.9lvhu6


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Résumé En Fr

The current situation in Algeria betrays an archetypal model of political obstruction/stagnation par excellence, born of extreme repression against the Islamist opposition by an authoritarian regime. The only organised Islamist movements and political parties currently operating, in fact, are those that have been allowed to do so because they have severely compromised their own political integrity through their dealings with the centre of power, controlled by military secret service chiefs. A genuine democratic transition in Algeria, granting a legitimate political space to all those political forces respecting the democratic process requires support from the European Union, with the following policy measures :a) firm support for all forces (political, trade unions and civil organisations), both Islamist and secular, that have been weakened and dispersed by political repression, and which are attempting to work for the reconstitution of a democratic State;b) encourage full adherence to international conventions, including the protection of human rights and anti-corruption initiatives, of which Algeria is a signatory.

Dans le monde arabe, la scène politique algérienne représente aujourd'hui le modèle archétypique du blocage résultant de la très violente répression de l'opposition islamiste par un régime autoritaire. Les seuls mouvements et partis politiques islamistes structurés sont ceux qui ont accepté de se soumettre au pouvoir réel, c'est à dire celui des services secrets militaires. L'ouverture démocratique requiert que soit donnée leur place légitime à toutes les forces politiques respectant le jeu démocratique. Elle implique de la part de l'UE : a) un soutien ferme aux forces (politiques, syndicales et de la société civile), islamistes comme laïques, aujourd'hui faibles et dispersées, qui tentent d'œuvrer pour la refondation d'un État de droit ; b) le plein respect des conventions internationales dont l'Algérie est partie, en matière de lutte contre les violations des droits humains et contre la corruption.

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