Le culte de Mercure en Narbonnaise, dans les Trois Gaules et en Germanies. Approche épigraphique, Ier siècle - IVe siècle après J.-C.

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2020

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Marc Migeon et al., « Le culte de Mercure en Narbonnaise, dans les Trois Gaules et en Germanies. Approche épigraphique, Ier siècle - IVe siècle après J.-C. », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.9lyo3w


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« Le dieu qu’ils honorent le plus est Mercure : ses statues sont les plus nombreuses, ils le considèrent comme l’inventeur de tous les arts, il est pour eux le dieu qui indique la route à suivre, qui guide le voyageur, il est celui qui est capable de faire gagner de l’argent et de protéger le commerce. » Ainsi César présente-t-il l’une des divinités des Gaulois qu’il est en train de faire entrer dans l’Empire.Hégémonie de Mercure donc ? Telle est la première interrogation portée par cette recherche basée sur l’intégralité du matériel épigraphique découvert au sein des provinces de Narbonnaise, des Gaules et des Germanies, recherche qui entend également affiner les connaissances actuelles du culte de cette divinité emblématique.Pour y parvenir, les sources ont été analysées de manière croisée et quantitative : approches géographiques à l’échelon provincial et civique, identité des dévots, divinités qui sont adjointes à Mercure, ou encore association avec ce qu’il est convenu d’appeler le culte impérial. Inventeur des arts, protecteur des marchands et des voyages, les fonctions du dieu s’avèrent, dans les provinces occidentales de l’Empire, plus riches que les affirmations de César ne le laissent croire et dessinent des espaces géographiques qui unissent culturellement certaines cités au-delà des frontières provinciales.

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