Corps calliens : suite deleuzienne (nom, corps, nomos)

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11 décembre 2023

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Marie-Dominique Garnier, « Corps calliens : suite deleuzienne (nom, corps, nomos) », Tangence, ID : 10670/1.9mbh86


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Une femme de « chambre », dans L’hôtel et Suite vénitienne, s’en prend aux clichés par le biais du cliché : par la photographie, sur fond de chambre hôtelière autant que photographique. Engins de résistance au prépensé, les « suites » de Sophie Calle (filatures, pièces, séries d’images) y occupent le dedans autant que le dehors. Parmi les idées reçues que déconstruit Sophie Calle figurent le corps, ses limitrophies, ses accessoires. Un corps peut être d’autant mieux photographié qu’il n’est pas là. La vue peut n’exister qu’à devenir toucher. Un corps peut entrer en phase de production floue d’un coup de nom. D’ailleurs, qu’est-ce qu’un corps, qu’est-ce qu’un nom, lorsque celui-ci a pour traduction ou doublure l’espace public de la rue, calle, en italien ? À partir de concepts empruntés à Deleuze et Guattari (nomos, ligne de fuite), la lecture prend le chemin théorique de « lignes de suite » : déambulations qui fondent la pratique nomade de Sophie Calle et de ses chambres courbes.

A “chamber” maid, in L’Hôtel and Suite vénitienne, fights clichés with cliché: by means of photography, using both a backdrop of hotel rooms and a view camera. Engines of resistance to assumptions, the “suites” of Sophie Calle (acts of stalking, rooms, series of images) are present both inside and outside the room. Among the received ideas Sophie Calle deconstructs are the body, its boundaries, its accessories. A body can be photographed all the better when it’s not there. Sight can only exist by becoming touch. A body can enter a hazy production phase with the stroke of a name. Moreover, what is a body, what is a name, when its translation or stand-in is the public space of the street, calle, in Italian? Using concepts borrowed from Deleuze and Guattari (nomos, line of flight), the reading takes the theoretic path of “lines of flight”: wanderings that underlie Sophie Calle’s nomadic practice and curved hotel rooms.

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