2012
Cairn
Georges-Arthur Goldschmidt, « Un espace allemand », Le Coq-héron, ID : 10670/1.9mdd4h
L’allemand et le français disent la même chose mais l’expriment tout autrement. L’allemand se donne l’apparence d’être au plus près des choses et précise ce que le français élude. L’allemand est une langue concrète qui souligne le visible et ne peut rien dire sans le situer dans un espace à trois dimensions toujours présent et souligné, c’est une langue bien en peine d’abstraction. On a voulu en faire une langue originelle, cela a donné la lti, la langue du Troisième Reich, la langue du crime absolu, mais qui est aussi la langue de Freud.