Une dimension humaine et sociale pour l’architecture résidentielle : les récits de légitimation de deux promoteurs

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2015

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Anne Debarre, « Une dimension humaine et sociale pour l’architecture résidentielle : les récits de légitimation de deux promoteurs », CLARA, ID : 10670/1.9mnesc


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Depuis les années 2000, marquées par un changement des contextes de production des opérations résidentielles en France, les promoteurs immobiliers doivent répondre aux enjeux sociaux qui sont ceux de leurs nouveaux interlocuteurs publics. Une rencontre en 1998 avec le président de George V Habitat et son architecte, puis une seconde en 2012 avec un maître d’ouvrage de Bouygues Immobilier, ont permis d’analyser l’intérêt qu’ils manifestent pour les sciences humaines et sociales. Face aux chercheurs, à des acteurs institutionnels ou à des élus, les promoteurs argumentent leur architecture par des références empruntées à ces disciplines que le marketing les a conduits à fréquenter. Déniée par la critique architecturale, l’« architecture douce » érigée en style de la société George V Habitat, est expliquée par sa portée symbolique, avec l’évocation de concepts développés par Edgar Morin. Incontournable dans le concours auquel participe Bouygues Immobilier, l’architecture contemporaine signée par des architectes renommés cherche à se distinguer par une dimension sociale que lui donne une sociologue recrutée à cet effet. Dans les récits de ces promoteurs, les sciences humaines et sociales fournissent une légitimité à l’architecture qu’ils produisent, mais aussi à ces agents commerciaux qui entendent ainsi revaloriser leur image auprès de potentiels partenaires publics.

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