Métaphysique et politique « en intention seconde ». Jean de Jandun héritier d’Averroès et d’Alexandre d’Aphrodise

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2019

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Jean-Baptiste Brenet, « Métaphysique et politique « en intention seconde ». Jean de Jandun héritier d’Averroès et d’Alexandre d’Aphrodise », Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, ID : 10670/1.9npthl


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Le but de l’article est double. Il s’agit d’abord de présenter la position du maître ès arts Jean de Jandun (m. 1328) concernant les rapports entre métaphysique et politique, puis d’indiquer comment sa solution, fondée sur l’idée d’un agir « en intention seconde », en fait l’héritier d’Averroès et, plus lointainement, de la doctrine de la providence d’Alexandre d’Aphrodise. Si le philosophe doit occuper un rang fondamental dans la cité en tant qu’il enseigne au prince ce qu’il faut savoir de Dieu, cette fonction ne le subordonne aucunement puisqu’il n’est en vue des autres que secunda intentione. Comment Jean de Jandun l’explicite-t-il ? Et que doit-il au providentialisme métaphysique de ses prédécesseurs grec et arabe ? C’est à cela que l’article est consacré.

The aim of the paper is twofold. First, to present the position of the Master of Arts John of Jandun (d. 1328) on the relation between the metaphysical and the political ; second, to show how his solution, based on the idea of an agency « in second intention », makes him a follower of Averroes and, more remotely, of Alexander of Aphrodisias’s doctrine on providence. If the philosopher must play a key role in the city-state as the prince’s teacher on divine truths, this role does not make him a subordinate in any way, because he is turned towards others only secunda intentione. How does John of Jandun flesh this out ? And what does he owe to the metaphysical providence defended by his Greek and Arabic predecessors ? These are the issues the paper deals with.

L’articolo ha un doppio obiettivo : presentare la posizione del « maître ès arts » Giovanni di Jandun (m. 1328) sulla questione del rapporto tra metafisica e politica ; mostrare come la sua soluzione, fondata sull’idea di un’azione « in intenzione seconda », fa di lui un erede di Averroè e, in ultima istanza, della dottrina della provvidenza di Alessandro di Afrodisia. Se il filosofo deve occupare un posto fondamentale nella città, in quanto insegna al principe quello che deve sapere di Dio, questa funzione non lo rende subordinato perché agisce per gli altri solo  in secunda intentione. In che modo Giovanni di Jandun spiega questa posizione ? E che cosa deve alla dottrina metafisica della provvidenza dei suoi predecessori greci e arabi ? Il presente articolo intende fornire delle risposte.

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